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  • Prendre le bon départ
  • Des prédateurs - Et la défense existe
  • Traitements préventifs des colonies d'abeilles aux antibiotiques
  • Apivar® Derniers résultats terrain été-automne 2000
  • Utilisation du thymol dans la lutte contre varroa - Synthèse de deux années d'essais 1998 et 1999
  • Nosémose : Prudence en sortie de l'hiver
  • L'abeille et les pesticides
  • La génétique des populations
  • Le bêtisier de l'introduction de reine
  • Fausse teigne
  • Trappe à pollen astucieuse
  • Des chercheurs établissent un lien entre un pesticide et la maladie de Parkinson
  • L'apié de la Siagne à St-Vallier-de-Thiey (Alpes-Maritimes)

Editorial - Avenir ? !

Cette fois-ci, nous sommes bien dans le nouveau siècle. Que peut-on souhaiter pour notre apiculture ? Que du bien. Mais regardons les problèmes de plus près.

Le varroa

Toujours présent, il a même pris de la graine comme on dit dans le Midi et nous ne pouvons plus avoir une confiance absolue dans les médicaments avec AMM. Pour l'un, une accoutumance importante et pour l'autre, une diminution d'efficacité.
Les autres médicaments que nous utilisons engendrent beaucoup plus de travail et une plus grande surveillance des ruchers. Et l'Apiguard n'a pas encore son autorisation de vente.
Il nous reste donc à souhaiter que notre abeille se prenne en charge et se défende contre cet intrus.

Les pesticides

Ils sont toujours à l'ordre du jour bien que le principe de précaution ait été adopté pour certains.
En 2002, un nouveau Ministre de l'Agriculture n'aura pas forcément la même politique d'autant plus que nous sommes seuls dans ce combat.
Pour les écologistes, les pesticides ne sont pas assez médiatiques, le nucléaire a plus d'impact auprès du Grand Public.
Pour certains chasseurs, la mortalité du gibier importe peu puisque, de toute façon, le gibier manquant sera complété par les éleveurs.
Et pour terminer, les agriculteurs et surtout leurs syndicats ne donnent aucun conseil pour arrêter ou diminuer le semis de graines enrobées et l'épandage de pesticides.
Alors avec qui pouvons-nous nous associer pour faire le poids ? Nous ne sommes que 80 000 apiculteurs en France : c'est bien peu pour se faire entendre.
C'est pour cela que, dans nos réflexions et nos critiques, il ne faut pas se tromper de cible. Il faut accepter que les scientifiques n'aient pas un jugement péremptoire. Il faut avoir confiance en leur honnêteté et penser que leur but est de nous aider tout en cherchant à cerner la vérité le plus près possible.
J'aurai beaucoup de plaisir à vous rencontrer en mars au congrès du Blanc en souhaitant que celui-ci apporte des réponses aux questions que vous vous posez.

Jacques PERRIER
Président
F.N.O.S.A.D.