• Editorial - De l'action dans nos réflexions
  • Déclins
  • Connaissons mieux les bourdons
  • Varroa et autres pathologies de la ruche - Un compte rendu des dernières évolutions
  • Lutte contre la varroase - Contrôle de l'efficacité des médicamentrs ayant une AMM - Règlement CE 1221/97 visant à l'amélioration de la production et de la commercialisation du miel - Rapport de fin de projet
  • Un affligeant record
  • Varroa et reines aux ailes atrophiées
  • Introduction des reines
  • COPA-COGECA - Programme CE1221/97 Miel
  • Cours itinérant de Soissons Belleu :18 au 22 juin 2201
  • Quelques aspects de l'apiculture traditionelle dans le Comté de Nice du XVIe aui XIXe siècle
  • Qui sommes-nous ? Et notre abeille ? Et la vie tout court ? Et où allons-nous ?
  • Le renouvellement des rayons

Editorial - De l'action dans nos réflexions

Septembre, c'est le mois des bilans, des décisions. Toute la production est stockée et son estimation, tel un baromètre, nous teindra en tons chauds ou froids nos soirées tardives entre apiculteurs.

Les bilans dont les causes sont extérieures à nous.

Le temps n'a pas encore son maître. Ouf ! Comment nos abeilles ont profité des grands espaces emblavés et fleuris ou les ont subis ? Dans quel état et en quel nombre sont-elles rentrées (ou non) à leurs ruches ? Dopées, déboussolées, somnolentes, agressives, nombreuses mortes.

Avons-nous transhumé pour fuir telle culture fleurie ? Comportement de vos abeilles déplacées et de celles qui sont restées sur place. Ceux qui conjuguent à tous vents moult pulvérisations ne connaissent pas toujours les LMR sur les cultures ou plantes adventices et leurs conséquences lors de leur assimilation.

Aussi, AGIR, c'est faire connaître à vos responsables sanitaires départementaux et nationaux vos observations de terrain avec le maximum de précision, c'est faire des prélèvements. C'est permettre aux scientifiques d'être efficaces, c'est aider nos autorités et nos gouvernants à rester éveillés et à prendre conscience que le miel est plus qu'un noble produit, mais aussi une MESURE-ETALON de notre environnement. En cela, il n'y a pas de différence entre la ruche du professionnel et de celle de l'apiculteur du temps libre.

Les bilans dont les causes sont de notre fait.

Avons-nous effectué les bons traitements antivarroas suffisamment tôt pour que nos abeilles aient le dessus sur leurs parasites - (50 varroas par ruche au maximum) ? Avons-nous assez nourri ou stimulé pour qu'elles puissent se constituer une bonne réserve de corps gras pour supporter la longévité de l'hiver et être en nombre vital pour le démarrage du printemps ?
En outre, l'isolation de nos toits de ruches, la partition verticale isolante, une assise élevée (35-40 cm) concourent à un bon état sanitaire.

Les visites régulières et totales des ruches, le renouvellement des reines, la préparation des essaims, des nucléi augurent favorablement notre future réussite.

Un élevage intensif bien suivi est préférable à une exploitation extensive, au niveau sanitaire et production. Notre formation, par objectif, doit aussi être remisée : connaissances apiaires ou professionnelles, sanitaires et techniques, organisation méthodique de notre activité (fatigue du dos, qualité du combustible et de nos poumons) (sur le terrain, au laboratoire, dans le fourgon ou le camion). J'informe aussi mes responsables sanitaires de l'état de mon cheptel (maladies légalement contagieuses ou non). Leur fréquence peut être un indice.

Notre efficacité suppose des efforts réfléchis : la lecture de La Santé de l'Abeille est un bon moyen de progresser. Dites-le.

Savez-vous que de plus en plus les autorités territoriales (conseils généraux et régionaux) souhaitent que leurs subventions servent davantage à la formation et à l'information des apiculteurs plutôt qu'à abaisser le coût des médicaments, comme pour les autres GDS ?

C'est aujourd'hui que je prépare demain chez moi. Ma façon de faire a une action sur celle des autres. Elle est utile à tous. C'est ainsi que nous progresserons. Travaillons avec tous pour le bien de tous et le nôtre.

P. S. : Merci pour vos encouragements, je ne peux répondre à tous. J'espère que Biové aura repris ses livraisons d'une façon conséquente, en septembre.

Michel Le Béchec
Président
F.N.O.S.A.D.