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Editorial ; Meilleurs vœux pour 2006

Qu’apportera cette nouvelle année à l’apiculture, à l’abeille ? Nos attentes sont grandes en ces périodes difficiles. Verra-t-on une juste poursuite des travaux de réflexion des tribunaux aux plaintes des apiculteurs ?

La commission d’homologation des produits phytopharmaceutiques sera-t-elle dotée d’outils reconnus pour l’évaluation de l’impact des produits, nouveaux et anciens, sur les abeilles, sur leurs comportements, sur le développement larvaire ?

Le ministère sera-t-il sensible aux conclusions de cette commission et aux souhaits d’une population sensible à un développement sain face aux pressions des lobbies culturaux ?

D’autres aspects fragilisent notre abeille : la présence des varroas et les résidus de nos cires. L’action pathogène des varroas est souvent mal appréciée par de nombreux apiculteurs. Les traitements doivent être effectués à temps et avec mesure. L’efficacité de l’Apivar est à l’étude. Les résidus de nos cires perturbent gravement le développement vital de nos colonies. Certaines molécules ne se dissipent qu’au bout de nombreuses années (déballez vos paquets de cire gaufrée et placez-les sur vos étagères). Des refus d’étirement de cire gaufrée, de ponte sont constatés. Il y a lieu d’avoir une saine conduite dans la livraison des brèches au cirier, dans les traitements et en parallèle d’élaborer auprès de nos chercheurs des procédures de purification.

Les visites au cœur de la colonie et dans les ruchers devront être plus rigoureuses et régulières. Une réponse sanitaire adéquate doit être apportée à la colonie et, en cas de problème grave, une information doit être portée à la connaissance des DDSV et des GDSA.
Recevez mes meilleurs vœux et souhaits pour 2006.

Travaillons tous ensemble pour la santé de notre abeille.

Michel Le Béchec
Président
F.N.O.S.A.D.