• Editorial - Jean-Marie Barbançon : Des abeilles et de bonnes miellées…
  • Fin de l’été ? Non… Préparation pour l’hiver ? Oui… mise en hivernage des colonies d’abeilles…
  • L’encagement des reines : une méthode pour traiter contre varroa en été ?
  • Journées nationales pour la santé & l’avenir de nos abeilles
  • Bienvenue dans la Drôme
  • La Drôme : un territoire de référence pour la bio !
  • Protéger, découvrir, transmettre - La politique Espaces Naturels Sensibles du département de la Drôme
  • Le Groupement de Défense Sanitaire Apicole Drômois
  • Le Groupement de Défense Sanitaire des abeilles de l’Ardèche
  • Le virus des ailes nuageuses
  • Un néonicotinoïde affecte l’apprentissage olfactif de l’abeille asiatique (Apis cerana) exposée au stade larvaire ou adulte
  • Chacune à son poste
  • Aperçu sur l’apiculture au Mali

Editorial : Des abeilles et de bonnes miellées…

Après deux années consécutives assez désastreuses, 2015 sera considérée pour la plupart des apiculteurs comme une année de bonnes récoltes en miel. Tous les « ingrédients » nécessaires à ces résultats heureux étaient évidemment réunis. Malheureusement, il y a néanmoins encore des zones où les récoltes voisinent celles des années passées. Ayons une pensée pour ces collègues bien mal récompensés.

Pour les chanceux : une suite chronologique de bonnes conditions climatiques a permis à leurs colonies de se développer de façon harmonieuse, lesquelles, rendues puissantes, ont pu bénéficier d’abondantes ressources sucrées (nectar et/ou miellat). Le « chaud et sec », observé en parallèle des bonnes années à miellat, a encore une fois entraîné en maints endroits le développement des populations importantes de pucerons producteurs de miellats.

Il est bien connu dans les milieux apicoles que l’abondance du « flux sucré » dilue les éventuels contaminants xénobiotiques si dangereux pour l’abeille.

Cette année pour avoir du miel il suffisait d’avoir des ruches peuplées 

  • déclarées ou pas,
  • appartenant à un apiculteur adhérent à une structure apicole ou pas, ou à cet autre apiculteur (possesseur d’abeilles) qui se moque pas mal de l’agitation parisienne faite autour de l’apiculture et de l’abeille prétendue « domestique »,
  • visitées par d’éminents spécialistes ou pas,
  • etc., etc.

Voilà qui rend modeste…

Est-ce que pour autant tous les tracas s’envolent ? Et est-ce que les colonies sont à l’abri de tous les dangers ? Hélas non !

Dans certaines localités les attaques du frelon asiatique sont telles que les apiculteurs sont obligés de déplacer leurs ruches. La plupart des apiculteurs sont en train de traiter leurs colonies contre le redoutable varroa tout en s’interrogeant sur l’efficacité des applications thérapeutiques mises en œuvre – de nombreuses colonies ayant été perdues lors de la dernière saison suite à des traitements défectueux.

L’alerte Aethina-tumida signalée en Italie il y a un an est sans conséquence en France pour l’instant, mais restons vigilants.

Entre autres sujets, la lutte contre le varroa et le frelon asiatique seront abordés lors des journées d’étude de la FNOSAD les 9 et 10 octobre prochains à Bourg-lès-Valence. C’est avec grand plaisir que l’équipe organisatrice vous accueillera nombreux en Drôme-Ardèche pour ces journées d’échanges et de convivialité. De plus, en matière de tourisme, ces deux départements bénéficient d’un excellent coefficient de retour, venez voir pourquoi !

Jean-Marie Barbançon, Président de la FNOSAD