- Editorial :Bilan d’une saison apicole
- Septembre octobre… La saison apicole 2019 se termine. Vive la saison 2020. Il est temps de préparer la prochaine saison. Déjà !
- Evaluation du niveau d’infestation par Varroa destructor en automne
- Aethina tumida
- Aux Etats-Unis, les apiculteurs ont perdu plus de 40 % de leurs colonies durant l’année passée ; l’enquête annuelle indique des pertes hivernales les plus hautes jamais enregistrées
- Un nid douillet
- Le 43e congrès sanitaire de la FNOSAD à Mâcon du 25 au 27 octobre 2019
- Pourquoi les femelles adultes du varroa consomment de l’hémolymphe d’abeille
- Quand la science et la protection de la biodiversité rencontrent des intérêts économiques
- Quelques phénomènes morphologiques, physiologiques ou comportementaux plus ou moins spécifiques à certaines espèces de méliponines (Anthophila, Apidae, Meliponini)
- Réalmont - Le rucher est en deuil avec vous
- Roland, un ami et un ami des abeilles s’en est allé, emporté par “une longue et ruelle maladie”
- L’association GDSA Ardèche, acteur majeur en apiculture dans le département ardéchois, fête cette année ses 50 ans, mais elle reste jeune et dynamique !
Bilan d’une saison apicole
Les dernières récoltes de miel vont bientôt être enlevées, la saison apicole se termine. Le bilan, non encore chiffré, nous dévoile des résultats catastrophiques en ce qui concerne la production de miel. De plus, des apiculteurs, assez nombreux et de diverses régions, nous ont fait part des difficultés qu’ils ont rencontrées dans leurs élevages avec en particulier des problèmes au niveau de la “fécondation” des reines. Bien sûr ce bilan doit inclure quelques exceptions car dans quelques rares cas ou régions la production de miel peut être considérée comme normale à bonne.
Dans son ensemble, par rapport à ce constat déplaisant, le monde apicole réagit assez sereinement voire positivement. Ceci est sans doute dû au fait que les causes ne sont pas d’origine anthropique. En effet de mauvaises conditions météo-climatiques suffisent à expliquer les pertes de production et les difficultés techniques rencontrées, telles que les nourrissements de survie des colonies jusque tard en saison ou bien les problèmes d’élevage.
Une fois de plus on peut vérifier que pour produire du miel il faut simultanément des colonies bondées de butineuses bien constituées et des miellées abondantes.
Les « recettes » de la pensée positive nous expliquent qu’une fois l’acceptation « du mauvais » effectuée il fallait user de dynamisme. Tout cela est bien en accord avec les bonnes pratiques apicoles qui nous orientent désormais vers la prochaine saison, laquelle, en fait, n’est pas calquée sur l’année civile, mais débute bien à ce jour. Bien traiter ses colonies contre le varroa, dans la mesure où les élevages ont permis d’avoir des reines de réserve utiliser ces dernières pour le remérage de colonies de production, veiller à relancer la ponte, pratiquer les nourrissements appropriés, etc. Voilà les bons gestes qui vont permettre d’espérer que la saison à venir soit bonne.
Parmi les « bons gestes » il y en a un qu’il me tient à cœur de vous soumettre… C’est votre participation au prochain congrès de la FNOSAD à Mâcon. Avec les organisateurs locaux qui s’activent pour que cet événement soit une réussite nous vous y attendons nombreux.
Le programme de ce congrès a été établi de façon à ce qu’il soit formateur pour tout apiculteur !
Apprendre, apprendre encore !
À bientôt à Mâcon !
Jean-Marie Barbançon Président de la FNOSAD-LSA