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Editorial : Le temps des récoltes et des premiers bilans

Les échos que nous avons en provenance de différentes régions montrent que cette année encore, il fut très difficile de mener les colonies jusqu’à une récolte honorable. Et les rares secteurs où cela a été possible, ce ne fut pas de tout repos et en toute quiétude.

On le constate d’année en année, l’apiculture demande de plus en plus de connaissances techniques et sanitaires, sans lesquelles il est de plus en plus difficile de maintenir le cheptel tout en assurant une récolte correcte. D’où le succès actuel des ruchers-écoles et formations apicoles, l’importance d’un réseau de proximité et l’augmentation du nombre d’abonnés à votre revue préférée (il paraîtrait que des apiculteurs ne connaissent pas encore La Santé de l’Abeille, à vous de nous faire connaître auprès de vos amis apiculteurs...).

Que nous soyons apiculteurs amateurs, pluri-actifs ou professionnels, ce qui nous motive pour continuer, dans un contexte aussi difficile, c’est la passion de l’abeille.

Les représentants de la FNOSAD, des OSAD, les ASA mutant en TSA font partie de ces apiculteurs passionnés ne comptant pas leur temps pour aider l’ensemble des apiculteurs, répondre à leur soif de connaissances et demandes de conseils.

Pour eux aussi, contre l’adversité, la passion et l’altruisme encouragent à continuer…

Puissent les pouvoirs publics tenir compte de cette spécificité et agir concrètement pour le devenir de nos abeilles, qui se joue urgemment sur le terrain, à l’écoute et au service de tous les apiculteurs.

Après la récolte, il faut de suite penser à l’année suivante ; la préparation et la mise en hivernage sont déterminantes pour avoir le plus de chances de retrouver de belles colonies au printemps.

Pascal Binon