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Editorial - Le mot du Président

A mi-chemin entre deux congrès, pourquoi ne ferions-nous pas le bilan ?

Au Congrès de Colmar, je vous avais annoncé notre intention de prendre deux emplois jeunes. Celui de Paris n'a pas pu aboutir car l'Administration exigeait qu'un des membres du Conseil d'Administration soit domicilié dans le département où travaillerait le jeune (CNRS avec Monsieur Lionel Garnery).

Par contre, celui de Sophia Antipolis a été accepté. Le 1er septembre, le CNEVA prendra en charge Mademoiselle Laetitia Mathieu, jeune biologiste diplômée. Je l'ai rencontrée avant sa prise de service dans un rucher où elle assistait Monsieur Jean-Paul faucon qui réalise actuellement des expérimentations sur les acaricides.

Cela m'a convaincu que nous avions affaire à une jeune femme dynamique et volontaire qui, avec tous les problèmes actuels, nous sera très utile lorsqu'elle sera formée.

J'en profite pour remercier le Syndicat Interdépartemental des Apiculteurs de la Région Parisienne (SIARP) qui a tenu à participer financièrement à notre action.

Pour le gaucho, à l'heure où j'écris, je n'ai encore aucun résultat officiel. Vous serez, bien sûr, tenus au courant dès que possible. Certains échos me font craindre que rien ne soit réglé et me rendent donc peu optimiste.

Les projets européens m'ont eux aussi valu beaucoup de courrier et de déplacements. Quelques-uns sont en place, mais il reste à régler certains problèmes de financement.

Le sujet le plus préoccupant actuellement concerne les pertes de ruches. Un département a constaté de sérieuses anomalies sur les ruchers qui ont démarré à la floraison du colza, ont continué sur les blés et s'aggravent sur le tournesol.

Il faut reconnaître que la grande culture avec ses problèmes de maladie et de parasites emploie des produits incompatibles avec l'apiculture. Je pense qu'il est de plus en plus urgent que tous en prennent conscience jusque dans les sphères ministérielles. Nous avons déjà interpellé les responsables à ce sujet et nous continuerons.

Pourquoi ne pas penser à une table ronde qui regrouperait la profession (GDSA, DSV, syndicats), la Chambre d'Agriculture et les agriculteurs pour tenter de coordonner nos actions afin qu'une partie de l'agriculture ne supprime pas l'autre ?

Jacques PERRIER
Président
F.N.O.S.A.D.