• Editorial - Après le congrès...
  • Les araignées
  • À propos des antibiotiques en usage apicole
  • Gelée royale - Le GPGR : Une Association Incontournable
  • Le comportement hygiénique de l’abeille et la tolérance à Varroa
  • L’épeire diadème.
  • Premiers essais de conduite d’un rucher expérimental destiné à la recherche d’abeilles tolérantes à Varroa jacobsoni
  • Proposition pour un protocole expérimental d’étude de l’incidence des dimensions des alvéoles d’abeilles ouvrières sur le développement de Varroa jacobsoni
  • Le mot du Président de l’Indre

Editorial - Après le congrès...

Le dernier congrès du siècle et du millénaire est terminé.

En Indre se tiendra le premier congrès du siècle.

Le rendez-vous de Brest fut de grande qualité.

Nous pouvons, une fois de plus, remercier le Président Yves Layec et ses collaborateurs pour l’organisation de ce congrès. Ayons une pensée aussi pour le travail effectué par les femmes d’apiculteurs qui se sont dévouées sans compter pour la réussite de cette manifestation. Sans elles, la fête n’aurait pas été ce qu’elle a été.

Bien sûr, Varroa en fut encore la vedette et c’est logique.

L’efficacité des médicaments avec AMM s’amoindrit et leurs résultats deviennent de plus en plus discutables. Les luttes intégrées reviennent à l’honneur. Préconisées par certains quelque temps après l’apparition de la varroase, elles avaient été abandonnées pour la lutte chimique (lanières) d’un emploi beaucoup plus facile et donnant moins de travail. Le comportement plus responsable des apiculteurs se traduit aussi par la recherche de produits moins toxiques.

Bien sûr, ces moyens de lutte seront d’un emploi beaucoup plus contraignants mais nous aurons la satisfaction d’offrir toujours des produits de qualité irréprochable. Il n’y aura pas de suspicion envers notre miel. D’après les contacts que nous avons avec le Ministère, nous savons qu’il veut nous aider et nous conseiller si nous fonctionnons dans cette direction.

Abordons maintenant le projet de loi sur le carnet d’élevage. La réflexion n’en est qu’à ses débuts. En gros, ce carnet sera obligatoire pour tout possesseur de ruches, qu’il soit professionnel ou non. Chacun aura pour obligation de préciser l’emplacement du rucher, son environnement, les soins apportés en cas de maladies, les médicaments vétérinaires employés avec le nom du prescripteur et les interventions du spécialiste sanitaire.

Ce sera un travail de plus pour certains apiculteurs, mais pas pour tous, car déjà les professionnels et d’autres emploient cette méthode depuis fort longtemps à titre personnel. Cette obligation de carnet d’élevage servira pour la traçabilité des produits de la ruche. Il est évident que, si vous soignez vos ruches dans les règles de l’art, vous n’aurez aucun problème.

L’Apiculture est en train de bouger, ne restons pas sur le bord de la route.

Notre Fédération reste vigilante afin que cette transformation se fasse avec des méthodes simples, facilement réalisables et sans trop de contraintes pour l’apiculteur.

Affaire à suivre...

Jacques PERRIER
Président
F.N.O.S.A.D.