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Editorial - Il a fallu... il faut...

La saison apicole bat son plein.

Pour la majorité d’entre nous c’est l’heure de la récolte, de la récompense du travail de l’année.

Espérons que nos espoirs seront satisfaits et que chacun d’entre nous goûtera aux parfums de ses miels, s’émerveillera du travail de ses abeilles qui depuis toujours essayent de butiner au mieux pour perpétuer leur espèce dans un environnement ô combien évolutif.

Que de difficultés cependant pour arriver à ce résultat, à ce miel doré, dont le qualificatif de naturel a toujours la faveur des consommateurs pourtant sceptiques et méfiants pour bien des raisons :

Sur un plan plus général, il est heureux que l’Abeille reste insensible aux discussions diverses parfois orageuses de son maître qu’est l’Apiculteur. Dans le cas contraire ne serait-elle pas tentée de jeter le nectar après le pollen, comme nous jetons le manche après la cognée, attristée d’ouïr autant de paroles, de constater tant de mésententes reposant sur des pas grand-chose. Il faut que le but d’une action commune pour l’abeille gomme les dissensions qui collent à l’apiculture comme un rémora à sa coque.

Le milieu sanitaire apicole a été sollicité ces derniers temps par le projet d’arrêté relatif au registre d’élevage, par la note de service de la DGAl sur les médicaments vétérinaires destinés au traitement de la varroase des abeilles, par les projets apicoles communautaires pour l’année 2001 (efficacité des médicaments ayant une AMM, mise au point du diagnostic des maladies virales et synergie avec les produits phytosanitaires...).

Des informations qui ont alimenté ou alimenteront les circulaires aux Présidents et La Santé de l’Abeille. Entre le passé et le futur, entre ce qu’il a fallu faire et ce qu’il faudra encore faire pour que l’apiculture perdure, l’énergie dépensée ou à dépenser est énorme. C’est malheureusement le prix à payer pour que toutes les idées soient entendues. Il faut que vive la diversité, gage de progrès.

Jacques PERRIER
Président
F.N.O.S.A.D.