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Editorial : Haut les cœurs

En ce début d’année 2016 qu’il me soit permis d’adresser aux lecteurs de cette revue tous les vœux très sincères que je forme pour leur santé, celle de ceux qui leur sont chers et la prospérité de leur rucher.

Je leur souhaite que la saison apicole à venir vienne récompenser leurs efforts.

Pour la rédaction de cet éditorial, bien sûr, grande est la tentation de lister et de s’appesantir sur tout ce qui ne va pas pour notre apiculture (gaspillage de fonds importants pour des actions ridicules, rêve hégémonique de certains, etc.). Mais par choix je préfère ne pas développer et rester silencieux. Il est clair qu’il vaut mieux positiver et se garder de risquer de décourager les passions qui font de l’apiculture ce qu’elle est.

L’apiculture française tire sa richesse de sa diversité, elle n’est pas « rabotable » ou « nivelable », l’actualité de ces dernières années et les échecs de « politiques » mises en place nous en apportent encore une fois la démonstration, utopiste est celui qui n’est pas arrivé à le comprendre.

Dans les périodes difficiles, nous traversons une période seulement compliquée, il y a eu pire, c’est toujours la passion pour l’abeille qui nous tient debout et nous sert de refuge. Repli sur soi-même ?

De plus, les obstacles quand ils sont infranchissables restent heureusement souvent contournables.

Alors haut les cœurs* ! Faites fi de l’adversité et ne ménagez pas vos efforts pour garder vos abeilles en bonne santé.

Jean-Marie Barbançon, Président de la FNOSAD

* Haut les cœurs : avancer avec beaucoup d’entrain. Cette expression date du Moyen âge. à l’époque, « cœur » signifiait le courage, l’aptitude à avancer avec détermination.
Ne pas confondre avec le « Haut le cœur » qui pourrait être le résultat du constat de certaines situations vécues en ce moment en apiculture